Posée avec privilège en lisière d’un parcours de golf, cette étonnante villa aux lignes sobres et ovales des plus contemporaines, s’inscrit avec aisance et sans contradiction dans l’élégance de son environnement naturel.

La Casa Balint est une maison d’exception, se distinguant avant tout par la pureté émanant de son design tout en rondeur, accentué par un aspect monochrome d’une grande pureté. Elle est l’un des nombreux chefs-d’œuvre de l’architecte Fran Silvestre, connu pour ses projets géométriques très épurés et immaculés de blanc.

Celui-ci est précisément situé dans la province de Valence, aux abords du golf de Bétera. Tout l’enjeu était de dessiner une maison vaste aux formes elliptiques, en maximisant les possibilités du droit urbain local et en minimisant l’impact volumétrique sur le site. Il en résulte un édifice contemporain remarquable et un aménagement extérieur ressemblant à la nature courbe de la topographie du lieu, s’étendant sur une surface de 772m², sur trois niveaux.

L’aménagement intérieur de l’espace s’articule autour d’un grand vide central toute hauteur, au rez-de-chaussée. Il est le cœur de la villa et distribue les pièces de vie du bas en open-space, et les espaces plus délimités de nuit à l’étage. En cette partie, la toiture a été conçue en verrière, offrant un véritable puits de lumière naturelle. Une attention toute particulière a d’ailleurs été accordée à la luminosité dans cette résidence, les rayons du soleil la traversant généreusement de toutes parts. Une lumière qui ne fait qu’accentuer le blanc tout aussi protagoniste à l’intérieur de la maison, qu’à l’extérieur. En effet, la Casa Balint se veut tout aussi immaculée dedans, par la teinte de ses murs ou pour l’ensemble de son mobilier sur-mesure, à l’exception de parties transparentes grisées ou des sols, choisis identiques dans chacune des pièces afin de prolonger visuellement les surfaces au sein de la résidence spectaculaire.

Dans cette région particulièrement ensoleillée d’Espagne, la villa géométrique se pare d’une piscine tout aussi atypique. A l’image d’une jolie forme de virgule que vient ponctuer la séparation entre la modernité de l’architecture, et la nature verte intense du gazon… digne d’un green.

Par Aude Castel – ICONE Magazine
Photos : Diego Opazo